Que faire, en cas de « bad trip » ?
Lorsqu’une personne se trouve dans cet état, il est préférable de lui demander si elle souhaite de la compagnie et de s’adapter à ses besoins. Généralement, quelqu’un qui est en situation de bad trip apprécie d’être accompagné·e, mais de préférence par une ou deux personnes tout au plus. Si l’environnement est agité, un changement de cadre plus calme peut également être bénéfique. Il est possible de poser des questions simples pour tenter de recentrer la personne, à condition qu’elle soit capable de communiquer. On peut par exemple lui demander son nom ou son plat préféré. Si la personne préfère rester seule, il est important de respecter son souhait, mais sans la laisser complètement sans surveillance. Il suffit de la garder à l’œil, sans intervenir, à moins que cela ne soit nécessaire. Ces conseils proviennent du manuel de réduction des risques sur les psychédéliques de la SPF.
Si la situation ne s’améliore pas, que la personne ou son entourage sont particulièrement inquiets, et si la personne s’est isolée ou est en danger, il est important de faire appel à un·e médecin ou à un service médical, voire aux urgences de l’hôpital. Bien que le cannabis ne puisse pas entraîner de décès à cause de ses effets physiques, ses effets mentaux peuvent être très difficiles à gérer.
Dans le cas, relativement rare, où l’état de souffrance psychique se prolonge malgré l’arrêt de la consommation (après un ou plusieurs jours), il est fortement conseillé d’aller consulter un médecin ou un service médical proche. Des associations de réduction des risques en Suisse romande (liens ci-bas) proposent aussi des permanences d’écoute et de conseil.